Aller au contenu principal
Nouvelles

Simulation d'un désastre externe au pavillon Ferdinand-Vandry

22 Mai 2018

 

L’Association des étudiants et étudiantes en sciences infirmières de l’Université Laval (AEESIUL) a organisé la deuxième édition d’une simulation d’un désastre externe, ou communément appelé un code orange, le 27 avril 2018, dans le stationnement intérieur du pavillon Ferdinand-Vandry. Le code orange est un terme utilisé internationalement lorsqu’un événement tragique se produit et qu’un nombre important de blessés est transporté vers les hôpitaux.

Cette simulation d’une alerte à la bombe a permis à 22 étudiants et étudiantes du baccalauréat en sciences infirmières de la Faculté, ainsi qu’à 20 étudiants et étudiantes en soins préhospitaliers d’urgence du Cégep de Ste-Foy de mobiliser leurs compétences et leur savoir-faire, et ce, auprès d’une trentaine de fausses victimes. Chaque fausse victime avait un rôle précis à jouer. Les blessures variaient de l'inhalation de fumée jusqu’au démembrement.

La simulation comportait deux zones principales: la zone de l’explosion et l’hôpital. Tout d’abord, la zone de l’explosion a permis aux étudiants et aux étudiantes en soins préhospitaliers de procéder au triage primaire, selon la méthode de triage START, de prodiguer les soins pour stabiliser les victimes et d’assurer leur transport vers la zone «hôpital». Quatre étudiantes et étudiants du baccalauréat ont aussi été mis à contribution dans la zone de l’explosion pour procéder à l’évaluation clinique et prodiguer les premiers soins. Par la suite, les 18 autres étudiants et étudiantes du baccalauréat en sciences infirmières étaient dispersés dans l’hôpital. Un triage secondaire devait être réalisé afin de diriger les victimes dans l’une des trois différentes salles: une salle d’attente pour les cas mineurs, une salle de choc pour les cas critiques et une salle d’observation pour les cas stabilisés.

Deux simulations ont été offertes aux participants et aux participantes. Ces deux simulations leur ont permis d’occuper un rôle différent et d’appliquer un plus grand nombre de techniques de soins, ainsi que d’intervenir dans divers types de cas cliniques. Ces deux simulations consécutives leur ont aussi permis d’observer une meilleure confiance de soi.

«Les étudiants et les étudiantes ont eu la chance de développer des aspects importants de la communication professionnelle et de l’interdisciplinarité lors de mesures d'urgence», précise Simon Chandonnet, responsable du code orange et du comité de promotion de la profession infirmière.

Une rétroaction a été réalisée par des membres du personnel enseignant en sciences infirmières et en soins préhospitaliers, et ce, tout au long des deux simulations. Finalement, une rétroaction en groupe a également été effectuée, à la toute fin, afin de constater les progrès et de considérer les zones d’améliorations possibles.

La Faculté tient à remercier tous ceux et celles qui ont contribué à faire de cette deuxième édition une belle réussite.
 


Crédit photo: Jérôme Bourgoin, Université Laval